Dérivé du ski alpin, le ski acrobatique regroupe six disciplines : le saut acrobatique, le skicross, les bosses, l’half-pipe, le slopstyle et le big air. Comme son nom l’indique, il consiste à réaliser différentes figures, généralement dans un snowpark doté de structures en neige ou en glace. Ces structures peuvent aussi être en métal suivant la discipline. Une variante hors-piste du ski acrobatique, le ski backcountry, recourt pour sa part à des obstacles artificiels.
Un peu d’histoire
Les premières figures à ski sont apparues dans les années 1920, mais ce n’est que dans les années 1960 que le ski acrobatique se développe pleinement avec la mise en place de compétitions. La Fédération internationale du ski le reconnait officiellement et en fixe les règles en 1979. Le ski acrobatique signe son entrée olympique en 1988 en tant que sport de démonstration aux Jeux olympiques de Calgary et devient une discipline à part entière en 1992 avec les bosses. C’est bien plus tard que les sauts acrobatiques et le ski cross intègrent le programme olympique, respectivement en 1994 et en 2010. Le slopestyle et le ski halfpipe deviennent les épreuves du ski acrobatique aux Jeux olympiques en 2014.
Les différentes disciplines du ski acrobatique
- Le saut acrobatique
Le saut acrobatique consiste à réaliser des figures acrobatiques notamment des vrilles et des sauts périlleux. Le sauteur prend son élan du haut d’un tremplin d’une hauteur variant entre 3 et 10 m. Il est jugé selon la forme du saut, son amplitude et sa réception. Cette discipline nécessite de grandes qualités gymniques.
- Les bosses
Cette discipline s’effectue sur une piste longue de 250 m, parsemée de bosses hautes d’un mètre et larges de 40 cm. Deux tremplins permettant au skieur de réaliser un saut acrobatique y sont également aménagés. La note du skieur est déterminée entre autres en fonction des sauts effectués et de sa vitesse.
- Le half-pipe
Comme pour le snowboard, l’half-pipe s’exécute sur une structure en forme de demi-tube, le long duquel le skieur réalise différentes figures et sauts. Il est jugé suivant la hauteur des sauts, mais aussi la difficulté des figures.
- Le slopestyle
Le slopestyle est réalisé sur un parcours aménagé de différentes séries de structures notamment des bosses pour la réalisation des sauts, des rampes en métal ainsi que des obstacles pour les figures.
- Le big air
Cette discipline qui n’est pas présente aux Jeux olympiques d’hiver consiste à effectuer des figures aériennes en prenant son élan sur un tremplin assez pentu.
Les aptitudes nécessaires pour pratiquer le ski acrobatique
Savoir skier est essentiel. Garder son équilibre et coordonner le planté du bâton et descendre rapidement sur les pistes sont primordiaux. Faire appel à un instructeur certifié durant un séjour ski fevrier est par exemple vivement conseillé pour prendre de bonnes bases, mais aussi pour progresser sur les pistes de ski. Comme les figures aériennes et les sauts sont indissociables du ski acrobatique, il faut avoir de l’aisance aussi bien dans la prise d’élan, dans les airs que lors de l’atterrissage. Ce sont bien sûr des aptitudes qui s’acquièrent au fil du temps. Même si le ski acrobatique est un sport à part entière, il doit être combiné à certaines activités pour permettre au skieur de se perfectionner. Le patinage et le cyclisme permettent par exemple de gagner de la vitesse. Le trampoline et la gymnastique aident à améliorer la réception.