Un voyage solidaire est un type de voyage intéressant pour ceux qui aiment l’aventure et le travail social. En effet, il vous permet de partir loin de votre quotidien en effectuant un séjour dans un pays lointain. Et cela, tout en aidant et en appuyant des associations. Cependant, ce type de voyage comporte certains pièges qu’il faut contourner pour bien réussir ce genre d’escapade.
Voyager en prenant compte de votre personnalité
Avant de penser faire un voyage solidaire, il faut définir le type de séjour et la destination qui vous correspond. C’est le premier critère qui permet de le réussir. Si c’est la première fois que vous aller réaliser ce genre d’escapade, dans ce cas, il sera utile de s’informer et de s’imprégner des expériences partagées par d’autres personnes qui l’ont fait avant vous. Dans la lecture de ces expériences, vous devez aussi faire des listes de ce qui vous plaise afin de personnaliser votre séjour solidaire. Pour cette personnalisation, pensez à identifier les principales thématiques qui peuvent vous concerner. Quand on parle de voyage solidaire en effet, il s’agit de partir dans un endroit lointain, généralement, dans un pays en voie de développement, afin d’appuyer des associations locales dans leurs activités. Dans ce cas, votre choix de destination devra prendre en compte la thématique de l’association. Si vous aimez l’éducation, choisissez les offres de voyage solidaire à ce sujet. Cependant, il faudra aussi s’impliquer à l’avance en s’informant sur ce thème, en suivant quelques formations ainsi que des ateliers. Dès lors que vous aurez trouvé la bonne thématique et la bonne destination, il ne vous restera plus qu’à retrouver l’association, s’y rendre et y travailler de manière bénévole.
Quelques points sur la démarche à effectuer
Une fois que vous avez choisi la thématique, plusieurs options vont vous permettre de trouver la bonne destination pour effectuer votre voyage. Dans un premier temps, il est possible de contacter directement une association locale et d’y manifester votre intérêt sur son domaine d’intervention. Autrement, on peut aussi choisir de passer par une ONG surtout si cette dernière a un siège en France, et implantée dans une localité lointaine. Il est aussi, possible de souscrire à un service civique. Cela est possible pour tout français âgés entre 18 et 25 ans. Ce type de service peut vous envoyer dans des endroits sympathiques, en Dom-Tom ou ailleurs, et y aider des associations humanitaires. D’autres solutions comme l’inscription au service volontaire européen est aussi une option, ou passez par la plateforme Workaway qui offre des services d’intermédiation entre des volontaires aimant faire du voyage solidaire, et des associations locales.
Attention aux erreurs constatées dans le secteur
Le voyage solidaire est actuellement très en vogue. Il est donc, normal qu’il fasse l’objet d’arnaques en tout genre. Pour éviter cela, faites attention à l’identité des associations que vous consultez. Il est possible que des organisations collectent des fonds de manière frauduleuse sans exister vraiment. Les volontaires peuvent dans ce cas, tomber dans un piège de participation à des frais, mais ne pourront jamais voyager sur le terrain. Pour éviter ces arnaques, il y a quelques points que vous devez connaitre et prendre en compte. Généralement, les associations fictives présentent des offres avec des frais très onéreux pour faire des projets sociaux. Ils vont alors, demander des aides un peu partout dans le monde, et vouloir collecter des dons. Pour éviter cela, prenez le temps de bien analyser chaque association en vérifiant sa structure, si cette dernière est légalement implantée. Il faut aussi, étudier son écosystème et demander à l’équipe dirigeante, ce qu’elle attend de vous et votre rôle, avant d’envoyer une éventuelle participation financière. Cela vous évitera de dépenser à l’avance sans connaitre les informations précises sur l’organisation. Et enfin, pensez à s’informer en collectant divers retours d’expériences, études de cas, etc. sur l’association. Ils sont disponibles sur les forums, les commentaires dans les web et réseaux sociaux de l’association, ou encore, provenant de vos connaissances. On peut aussi se référer aux avis de certains guides touristiques et des informations spécifiques, qu’on peut demander à des ambassades.