Tout savoir sur la location saisonnière

Se distinguant d’une location classique, la location saisonnière est le fait de louer un local équipé et meublé au cours d’un déplacement. Il peut s’agir d’une villa, d’un studio ou d’un appartement que les voyageurs occupent le temps d’une journée, d’une semaine voire un mois. Voici les points essentiels que vous devez savoir sur le sujet !

Concernant le logement

Selon leur niveau, les logements destinés à la location saisonnière sont classés en 5 catégories : de 1 à 5 étoiles. Cependant, chacun d’eux doit remplir certaines conditions de confort et d’habitabilité. À l’instar, ils doivent être placés loin des endroits bruyants, entre autres les usines et les aéroports. Généralement, le loyer inclut le montant de quelques charges, à savoir l’électricité, le chauffage et le téléphone. Si par contre, ce prix dépasse ce qui a été prévu, ces charges peuvent être facturées à la consommation en fonction du relevé des compteurs.

Focus sur le contrat

Établir un contrat de location est une forme de sécurité, autant pour le bailleur que le locataire. Il avantage principalement le voyageur dans la mesure où il intègre une description détaillée de l’appartement. En cas de non-conformités, au niveau des équipements ou de la localisation, le locataire aura le droit de poursuivre le loueur pour publicité mensongère. Une indemnisation pourra lui être versée. Ce contrat doit indiquer quelques éléments, dont le nom et l’adresse du propriétaire, le prix du loyer et la situation géographique du local telle que la distance de l’appartement par rapport à la plage, à la poste et aux moyens de transport.

En cas d’une annulation de la réservation

Pour avoir l’esprit tranquille, le locataire est encouragé à bloquer sa réservation en versant une avance au propriétaire, c’est-à-dire un acompte ou des arrhes. Ces derniers désignent le premier versement du loyer. Si le voyageur procède à une annulation, il rembourse l’intégralité du montant du séjour. Dans le cas contraire, le loueur doit le dédommager. Considérées comme une simple avance, les arrhes n’engagent pas vraiment ni l’un ni l’autre. Si le vacancier désiste, il perdra toutes les sommes qu’il a versées en guise d’avance. Du côté du bailleur, il doit payer au locataire le double des arrhes versées.