Les véritables difficultés d’être un enfant du voyage

Il y a certes quelques avantages à être un enfant du voyage. On voyage et visite de nombreux endroits que les enfants classiques n’ont pas encore eu la chance de voir. On vit des aventures uniques en leur genre. Mais il ne faut pas minimiser les revers de la médaille.

Aucune stabilité ce n’est néfaste

Les pédopsychiatres sont presque tous d’accord sur le sujet. Le manque de stabilité dans les plus jeunes âges des enfants peut être néfaste pour leur bon développement. Ce peut être notamment pour leur niveau de sociabilité, mais aussi pour leur estime d’eux-mêmes.
Par définition, les gens du voyage ne restent jamais plus de 3 mois dans un endroit. Ils passent leur temps à passer de ville en ville à la recherche d’un spectacle à produire.

Un impact sur la scolarité de l’enfant

Si l’enfant a la chance d’intégrer des établissements de qualité, la question ne pose pas réellement de problème. Quoiqu’encore, il faille qu’il se fasse à de nouvelles méthodes d’apprentissage à chaque fois qu’il change de ville.
En tous les cas, ce ne sont pas tous les enfants du voyage qui ont la chance d’intégrer des établissements de prestiges. D’autant plus que ce genre d’école n’accepte généralement pas les enfants en cours d’années. La différence de niveau, le manque d’ami et le fait de devoir s’en faire de nouveau : cela peut affecter les capacités intellectuelles de l’enfant.

Faire face aux préjugés

Si pour les parents, il s’agit d’un choix de vie, les enfants doivent faire avec et faire aussi face aux préjugés qu’ont les autres enfants sur les gens du voyage. Si certains n’ont pas de mal, d’autres au contraire vivent très mal cette situation, pouvant créer des conflits au sein du ménage.
Vivre dans une roulotte, ne jamais rester dans le même endroit, voyager tout le temps : certains enfants sont curieux, d’autre jugement facilement. Dans un cas comme dans l’autre, c’est une difficulté de plus que doivent affronter les enfants du voyage. Cela peut forger le caractère, ou au contraire rendre plus sensible l’enfant.